Je suis allée une seule fois, en décembre 2001, chez un petit-neveu habitant près de Zurich. Profitant d’un rayon de soleil furtif dans une journée grise, j’ai tracé un trait au sol le long de ce rayon avec un crayon en regardant ma montre et notant l’heure (et le jour). Comme ce n’était nullement une incidence rasante, mais quelconque, j’ai mesuré tranquillement l’angle de cette trace de rai de lumière avec le mur de la maison ( en prenant sa tangeante), et j’ai soustrait (ou ajouté, il fallait réfléchir) cet angle à la déclinaison fictive que me donnaient l’heure et le jour notés (et les coordonnées géographiques du lieu), ce que j’ai pu faire à loisir de retour chez moi .
Ayant repéré 2 endroits possibles pour fixer des soleilheurs sur cette maison, j’ai réalisé des soleilheurs pour les 2 solutions. Il se trouve que les déclinaisons trouvées étaient pratiquement Plein Sud et Plein Ouest, l’aspect des tracés était donc assez remarquables.
J’ai mis les couleurs de façon simple, différente pour chacun : l’un une couleur par semestre, l’autre une couleur par saison. Cela m’a servi de prototypes.
Je les ai envoyés en cadeau, avec plein d’explications pour la fixation. Mais comme celle-ci n’était pas bien au point à l’époque, ce fut trop difficile sans doute et ne fut jamais exécuté…
J’ai mis pour titre : « octogonaux ». Désormais le terme « octogonal » désignera et remplacera : » façade semestres séparés tête-bêche », car il y en aura beaucoup d’autres de cette forme adoptée.