Beaucoup de mes prototypes sont de petite taille, déplaçables comme n’importe quel bibelot dans un appartement.
Je regroupe ici les modèles que j’utilise effectivement ainsi, en les posant tout simplement sur une table ou un petit meuble ou étagère, horizontal, éclairé par le soleil une partie de la journée, donc aussi près que possible d’une fenêtre ; encore mieux, dans une véranda ; protégés ainsi des intempéries car ils sont légers (sensibles au vent) et non étanches à la pluie.
Ils sont tous panoramiques, de sorte qu’il suffit, une fois le petit soleilheur posé sur la table, de le tourner de façon à faire « travailler » la partie semestre du moment, puis de le mettre par simple rotation à l’heure qu’il est, réglée sur une montre. On n’y touche plus, et il reste « à l’heure » tout le temps…d’éclairage.
J’ai conçu un petit poème :
Soleilheurs d’appartement, mode d’emploi
Vous aimez le soleil.
Jouez donc avec lui
Aussitôt qu’il jaillit !
Repérez les moments
Où, dans l’appartement,
Il éclaire une table.
Posez le Soleilheur ;
Repérant le semestre,
En tournant, réglez l’heure
Donnée par votre montre,
Puis vous n’y touchez plus.
Désormais l’heure est lue
Tout le temps d’éclairage.
En prime, la date aussi,
Quoiqu’ approximative.
Dans cette position,
L’axe de symétrie
Dessine le Sud-Nord :
Vous disposez ainsi
D’une boussole solaire
De grande précision.
Ces modèles sont principalement des boîtes, les plus faciles à construire ; d’autres sont des cylindriques verticaux (verre, bouteille, pichet, vase…) ; des cubes, des « barques » ; l’un est cylindrique horizontal.
Notons que ces petits soleilheurs peuvent fournir, avec aisance, la même fonction qu’un soleilheur de vitre : lire l’heure au soleil sans quitter l’appartement. Or un soleilheur de vitre est extrêmement plus difficile à réaliser : il faut un tracé unique pour l’orientation précise de la façade qui incorpore la vitre ; en outre, le matériau n’est pas encore trouvé (j’ai réalisé les prototypes pour mes vitres sur de la pellicule transparente scotchée sur la vitre : ce n’est pas « vendable »…!)