Le cylindre de support n’est pas tronqué par un plan horizontal mais gardé entier ; seul le papier semi-translucide recevant le tracé est tronqué par le plan d’horizon. On peut le qualifier de « polaire » parce que son axe est parallèle à la ligne des pôles, ou de « équatorial » parce que la circonférence d’équinoxes est parallèle au plan de l’équateur.
Le même cylindre de support peut être utilisé à toutes les latitudes, appuyé sur un plan transparent incliné différemment selon la latitude : son inclinaison est le complément à 90° de la latitude.
Ainsi, en se rapprochant du pôle (latitude élevée, par exemple 80°), l’inclinaison du plan transparent serait petite (par exemple 10°) et le cylindre serait presque couché sur sa circonférence de base. En se rapprochant de l’équateur (latitude petite, par exemple 10°), l’inclinaison du plan transparant serait grande, presque verticale, par exemple 80°, et le cylindre serait presque couché sur sa génératrice centrale située dans le plan méridien.
Le changement de longitude se ferait par une simple translation circulaire du papier recevant le tracé des lignes horaires en 8.
Donc ce modèle est relativement simple et universel. De plus, c’est le modèle « de base » dont la projection sur différentes surfaces ( plan ou cylindrique, vertical, horizontal , incliné) permet le calcul graphique du tracé de tous les modèles que j’ai présentés.